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-----------------------------------------------------Naissance | 1850 |
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Nationalité | Français |
Lucien Lefèvre , né à Varennes en 18501 et mort à une date inconnue, mais après 1902, est un affichiste et un dessinateur français.
La vie de Lucien Lefèvre est, à ce jour, très peu connue. Il étudie d'abord le dessin industriel et, peut-être, l'art du portrait, avant d'exposer au Salon des indépendants en 1872 et 1873. Devenu l'élève de Jules Chéret , et d'abord influencé par lui, il commence à pratiquer l'art de la lithographie chez Chaix , puis acquiert une certaine réputation d'affichiste à partir de 1890. Il figure dans trois numéros de la revue Les maîtres de l'affiche (pl. 11, 55, 90). Il reste actif jusqu'en 1902 et puis on perd sa trace.
Non datées :
La place Masséna et à droite le Casino municipal vers 1890
Type | Casino et salles de spectacle |
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Architecte | Omer Lazard, Vincent-Dieudé Defly, Labrousse, Édouard-Jean Niermans , A. et G. Messiah, Gervais |
Construction | 18842 et 1939 |
Propriétaire | Ville de Nice |
Pays | France |
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Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Alpes-Maritimes |
Commune | Nice |
Immortalisé par d'innombrables cartes postales, le Casino municipal de Nice était un célèbre complexe de divertissements avec cercle et salles de jeux, glacier, restaurant, grand hall et salles de spectacle qui se trouvait à Nice , place Masséna . Construit entre 1882 et 1884 sur le Paillon , il fut transformé entre 1939 et 1940 puis démoli en 1979.
Le bâtiment a été réalisé à l'initiative du promoteur Omer Lazard. Celui-ci se proposait de réaliser à ses frais un projet auquel tenait beaucoup la municipalité : couvrir le torrent du Paillon , qui traverse Nice, de la place Masséna à son débouché à la mer. En contrepartie de cet énorme investissement financier, Lazard demandait à pouvoir édifier sur la couverture ainsi réalisée un complexe de divertissements avec un casino. Selon traité de 1879, la municipalité l'autorisa à réaliser ce projet, implanté sur le domaine public. Elle lui accorda, en contrepartie de son investissement, un droit d'exploitation du bâtiment pour une durée de quatre-vingts ans en s'interdisant de conférer une concession similaire. Les travaux de couverture du Paillon s'accomplirent entre 1879 et 1882. La construction du Casino municipal fut achevée début 1884. Le bâtiment donnait sur la place Masséna . Il était prolongé à l'arrière par une immense verrière ou hall contenant un jardin d'hiver . Il comportait à l'extérieur, des arcades côté place Masséna, et une allée de portiques côté avenue Félix-Faure. L'inauguration eut lieu le 6 février 1884. Le théâtre du Casino municipal a été construit par Édouard-Jean Niermans et décoré par Paul Gervais et Vincent Lorant-Heilbronn (1874-1912). On doit à l'architecte Labrousse la décoration de la salle de baccara et à Niermans celle des nouveaux salons du Grand Cercle. Le hall est l'œuvre du cabinet d'architectes niçois A. et G. Messiah3 .
On jouait au Casino municipal à la boule , au baccara , au trente et quarante et à la roulette . À l'origine, les jeux se déroulaient à l'étage, dans les salons du Grand Cercle, accessibles uniquement sur présentation d'une carte d'abonnement. Avec la loi de 1907 autorisant les jeux à tout venant, les jeux se développèrent. On installa des salles de boule au rez-de-chaussée. L'autorisation de pratiquer les jeux était accordée annuellement par le ministère de l'Intérieur après enquête publique et avis de la municipalité3 .
On donna de mémorables banquets au Casino municipal en l'honneur de plusieurs présidents de la République française dont Armand Fallières et Émile Loubet . Le Casino municipal organisait de très nombreux spectacles : théâtre, récitals , concerts (création de La Vida breve de Manuel de Falla en avril 1913), music-hall , cinéma. Les plus grands artistes s'y produisirent. Parfois, quatre scènes étaient ouvertes en même temps. L'établissement disposait d'un orchestre permanent. Après guerre, il connut les débuts du festival du jazz en 1948 avec Louis Armstrong et Django Reinhardt . Il est à signaler que l'autorisation des jeux était conditionnée par l'effort artistique de l'établissement. À plusieurs reprises, la direction du Casino municipal se plaignit auprès de la ville de l'insuffisance de spectacles proposés par les autres établissements de jeux niçois en suggérant d'émettre un avis défavorable au renouvellement de leur agrément3 .
Les principaux concurrents du Casino municipal furent le Palais de la Jetée-Promenade et son casino et, à partir de 1929, le Palais de la Méditerranée . L'ouverture de cet établissement coïncida avec une importante baisse de recettes du Casino municipal3 .
Le Casino municipal fut exploité par la Société fermière des casinos de Nice. Durant plusieurs décennies, elle fut dirigée par Pierre Ducis. Après la Seconde Guerre mondiale , ce fut son fils, Pierre-Jean Ducis, qui reprit la direction de l'établissement.
En 1906, les salons et la salle de théâtre furent redécorés par l'architecte Edouard-Jean Niermans .
L'aspect extérieur du bâtiment d'origine fut profondément transformé en 1939/1940. On transforma l'édifice pour mieux l'insérer architecturalement dans son environnement de style turinois. On le dépouilla de sa toiture grise et on l'affubla de balustres et d'une façade peinte en rose pour le mettre en harmonie avec les bâtiments plus anciens composant la place Masséna réalisés à l'initiative du Consiglio d'Ornato et de l'architecte Joseph Vernier.
Le bâtiment servit de garde-meubles des évacués durant la Seconde Guerre mondiale3 . En novembre 1942, les premiers soldats italiens, prenant le bâtiment du casino pour la Mairie, capturèrent le portier en uniforme galonné, exigeant de voir le maire. Le malentendu burlesque fit la joie des Niçois. Après la libération de Nice , c'est du balcon du Grand Cercle du Casino municipal que le général de Gaulle s'adressa en 1945 à la population niçoise.
La Jetée-Promenade en 1904.
Type | Casino et salles de spectacle |
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Style | Empire (orientalisme ) |
Architecte | Armand Moisant |
Construction | 1882 |
Démolition | 1944 |
Commanditaire | Marquis d’Espouy de Saint Paul |
Hauteur | 25 m |
Pays | France |
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Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Alpes-Maritimes |
Commune | Nice |
Adresse | 1, promenade des Anglais |
La Jetée-Promenade de Nice est un ancien bâtiment, construit sur pilotis face au jardin public en 1882 et démoli en 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale par les troupes allemandes. Il avait une vocation ludique et touristique pour contenter les touristes anglais qui affluaient sur la côte d’Azur .
Il reprenait en grande partie l'exemple de Brighton .
Le projet de bâtiment naît lors d'un voyage à Londres par le Marquis d’Espouy de Saint Paul, où il découvre le Crystal Palace (Hyde Park) et souhaite reproduire ce bâtiment pour Nice . Le Marquis imagine donc un palais flottant en verre à l'anglaise. La Grande-Bretagne est en pleine construction de « piers »1 qui sont à la mode à cette époque.
Cette idée, d'abord soumise au conseil municipal, sera adoptée 20 novembre 1875 . Le conseil municipal établit un cahier des charges strict pour lequel le futur bâtiment devra être construit après avoir réalisé une couverture du Paillon afin d'y placer le futur Jardin Public2 , aux frais de la société3 .
Plusieurs demandes de concession sont alors envoyées en préfecture pour une construction de 6 500m2 sur le domaine maritime . Le 9 avril 1878 , la concession sera acceptée par la préfecture afin d’établir une jetée promenade « où les touristes pourraient, après avoir acquitté un droit d’entrée, se promener au-dessus de la mer »2 .
Les travaux commencent en octobre 1880 . Lors du dépôt des statuts de la société (Société Anonyme de la Jetée-Promenade de Nice ), le Marquis cède son poste à un nouveau groupe présidé par le général de Jaugigny.
La commune de Nice, voyant le peu d'intérêt que suscitait ce projet et les difficultés envisageables lors de la construction, décide de construire son propre casino : le Casino Lazard . Cette volonté politique du maire Borriglione , qui engendre des frais de construction très importants (construction sur le Paillon), vont entraîner une ferme opposition à l'ouverture de la jetée-promenade avant le casino de Borriglione. Le maire, fermement décidé à avoir son casino, va former une société (la Société Anonyme du Casino Municipal ) afin d'obtenir des fonds nouveaux.
Pendant ce temps, les travaux de fondation de la jetée arrivent à leur terme, la dernière portion consistait à raccorder la jetée-promenade à la promenade des Anglais par une estacade . Toujours dans la même optique, le maire refuse toutes les demandes de raccordements qui lui sont adressées durant toute l'année 1881 . Le directoire de la jetée-promenade fait donc appel au préfet qui signera un arrêté de raccordement le 17 mars 1882 .
La presse de l'époque décrira « cet immense vaisseau aux coupoles hardies et lignes capricieuses » avec son dôme culminant à 20 mètres , et ses aménagements : kiosque à musique , salle de concert , théâtre , cercle nautique et bains de mer . Une ouverture partielle sera lancée en octobre 1882 . L'exploitation est donc faite alors que seuls le dôme, les 2 premières salles, la promenade et les terrasses latérales sont achevés. Les critiques seront mitigés à propos du lieu.
L’ouverture générale s’effectue le dimanche 1er avril 1883 4 , bien que la salle de théâtre ne soit pas encore totalement achevée.
Trois jours après son ouverture, un incendie interrompt l'exploitation. L'inauguration officielle devait avoir lieu le 8 avril 1883 , il n'y aura donc aucune victime. Les causes de l'incendie ne seront jamais connues. L'enquête fît apparaître des informations importantes à propos des matériaux de construction employés. Le comburant de l'incendie se trouvait dans les boiseries et marqueteries du bâtiments, imprégnées d'huile de pétrole 2 ,5 . Les locaux penseront à un incendie volontaire6 , qui visait à ralentir l'exploitation au profit du Casino Municipal, pourtant les pompiers de l'époque tenteront de sauver le bâtiment en vain. Il ne restera que la passerelle d'accès et les terrasses2 .
Après l'incendie, la société optimiste déclare qu'une ouverture rapide sera faite. Pourtant les finances manquent afin de réaliser des travaux rapides. La banqueroute est prononcée, la jetée promenade est mise aux enchère à l'aube de l'année 1884 . Il n'y aura aucun repreneur. La société est dissoute en 1885 . Un liquidateur judiciaire est nommé près d'un an après la dissolution de la société. Ce dernier mettra tout en œuvre pour trouver un repreneur, il obtiendra même une autorisation de rétrocession du ministre. Pourtant, après trois adjudications infructueuses, une nouvelle société sera créée (Société Anonyme de la Nouvelle Jetée-Promenade de Nice ) est constituée le 20 décembre 1888 . Le bâtiment est en ruine et la reconstruction reprendra à partir de 1889. Les travaux s'achèveront deux ans après et enchantera les riches hivernants. La société exploitante offrira des spectacles musicaux d'une grande qualité pour l'époque3 .
La première guerre mondiale éclate et à Nice le bâtiment est réquisitionné et reconverti en centre de convalescence pour les blessés. Il sera alors rebaptisé American YMCA par les alliés et utilisé de 1918 à 1919. C'est alors que le sénateur Pierre Gautier souhaite lui redonner son faste. Il fera évacuer les militaires et décorer les toits pour que s'illumine à la nuit tombée ce palais.
Lors de la seconde guerre mondiale, le palais conservera son utilité jusqu'en 1942 . La Jetée-Promenade ferme ses portes le 20 décembre 1942 sous la pression des occupants italiens. En automne 1943, les Italiens capitulent, la ville est alors envahie par les Allemands. Elle sera dépouillée de tout ses effets (cuivres, bronzes, statues, argenterie, câblage électrique et autres métaux) afin d'être utilisée pour la guerre. Les troupes ennemies pensent alors à une invasion par l'Afrique du Nord, ils barricadent le bord de mer et utilisent le bâtiment comme camp retranché. La Wehrmacht abandonne finalement ce lieu vers 1943. Le général de division Von Kollermann ordonne de démanteler la superstructure du bâtiment (plusieurs milliers de tonnes d'acier) en janvier 1944 . Lorsque les Américains arrivent à Nice à l'été 1944, il ne reste plus que des débris immergés et les nombreuses structures métalliques7 .
Le 20 novembre 1946 , l'autorisation d'occuper le domaine maritime est retirée par arrêté préfectoral tandis que la France est en pleine reconstruction politique8 . La société saisit alors le Conseil d'État , elle juge cet arrêté contraire à son exercice. Le 13 juillet 1951 , l'arrêté est déclaré valable, la jetée-promenade ne ressortira plus jamais des eaux dans lesquelles elle a sombré.
La première structure de 1883 construite trop proche de l'eau est en proie aux hautes vagues9 , l'incendie de 1883 entraîne donc des modifications. La plateforme est tout d'abord surélevée de 1,75 m 9 . La superstructure repose sur 250 pilotis, de fonte creuse, vissés à une profondeur de 5 m dans le sol (diamètre enterré de 0,9 m )10 . La profondeur de l'eau varie suivant la position des piliers par rapport à la plage de 2 à 10,40 m 1 .
Les pilotis sont reliés en leur partie supérieure par des poutres en treillis et des croix de saint André au-dessous. Des voûtes minces réalisées en béton de Grenoble (7 cm d'épaisseur), constituent le plancher établi sur le treillis (surface 100 x 130 mètres ).
La structure, quant à elle, est réalisée par l'entreprise de Moisant. Elle est décorée grâce à des briques creuses qui confèrent plus de légèreté à l'ensemble.
L'ensemble constitue une structure dont les données sont les suivantes :
Le bâtiment était organisé en plusieurs salles
La décoration des différentes salles était variée, décorée dans le style orientaliste (japonais, indous, turcs, mauresque). Le peintre principal est Mathon12 , et l'architecte d'intérieur Charpentier .